Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, s’est adressé, hier, dans un message écrit, aux militants du parti pour leur rappeler que sa formation a été créée dans le but de participer à la construction de l’Algérie en restant fidèle au message de Novembre 1954. Le RND a été fondé le 21 février 1996, au moment où selon le message de son secrétaire général, l’heure était à la consolidation de la sécurité, et la reprise de la construction de l’Algérie. “Dix années durant, le RND a pleinement pris part à cet effort national et s’honore de s’être affirmé, en si peu de temps, comme une force qui compte, fidèle à ses principes originels”. a-t-il encore souligné.”Nous avons soutenu, et continuons à soutenir les efforts héroïques des forces de sécurité de la République et des patriotes qui se sacrifient pour la sauvegarde de l’Etat (…)”. a-t-il indiqué. Le premier responsable du RND est revenu sur les raisons pour lesquelles la direction de cette formation a soutenu le président Bouteflika dans son premier comme dans son second mandat. Pour Ahmed Ouyahia, c’est un soutien de conviction, vu les idées et les projets qu’il porte pour l’Algérie. « Nous avons soutenu la candidature de Monsieur Bouteflika à la présidence de la République en 1999, partant de la vision avec laquelle il s’est présenté pour la paix, la poursuite du redressement national, et la réhabilitation du pays sur la scène internationale » a t-il indiqué. « Cinq années durant, nous avons été constants dans notre appui à ses efforts fructueux, et c’est avec une détermination renforcée que nous avons renouvelé notre soutien pour sa réélection (…) », a t-il ajouté. M. Ouyahia s’est félicité de la défaite du terrorisme et le dépassement de la période de peur, de terreur et de danger qui pesait sur la République. Il a rendu hommage, dans la foulée, à tous ceux qui ont défendu et continuent à défendre le pays contre l’atrocité du terrorisme, en premier lieu l’ANP, les services de sécurité et les groupes d’autodéfense, comme il s’est incliné devant la mémoire de toutes les victimes du devoir national, en premier lieu le défunt secrétaire général de l’UGTA, Abdelhak Benhamouda, lâchement assassiné en janvier 1997.
Salah B.