l Le directeur général de l’organisme algérien d’accréditation, Algerac, M Nouredine Boudissa, a organisé, hier, une rencontre-débat au centre de presse d’El Moudjahid, où il a passé en revue les objectifs de son établissement, mais aussi les perspectives que s’est fixées ce dernier. D’emblée, le premier responsable d’Algerac, a indiqué que, par le biais de l’accréditation, les laboratoires, les organismes d’inspection et les organismes de certification sont dés lors en mesure de fournir la preuve de leur compétence technique. « Un produit assorti d’un rapport émis par un organisme accrédité jouira dés lors d’une crédibilité accrue en ce qui concerne sa conformité aux spécifications et son acceptation par les marchés en sera facilité », a-t-il déclaré. Crée par décret exécutif en décembre 2005, l’Algerac, qui est le fruit de la coopération algéro-française, a dégagé un plan d’action sur plusieurs années (2006-2010). Il s’agit, selon le conférencier, de renforcer les capacités d’Algerac et ce, par « la mise en place d’un conseil d’administration où toutes les parties intéressées par la qualité seront équitablement représentées », assurer la disponibilité des moyens matériels adéquats, ainsi que la formation du personnel nécessaire (auditeurs, évaluateurs et experts) pour le bon fonctionnement de l’organisme. La première action d’Algerac, va, au moins selon les propos de son DG, permettre de « gagner la confiance des instances internationales » vis-à-vis de la conformité du système national d’accréditation aux exigences internationales (ISO 17011). En second lieu, il a été question de la promotion de l’accréditation d’Algerac et ce, par la promotion et le développement du marché de l’accréditation comme « facteur de crédibilité ». Evoquant le volet relatif à la coopération, l’orateur a signalé la nécessité de développer le partenariat et les relations internationales, notamment avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (l’ONUDI). A ce propos, il dira que son organisme en tant qu’accréditeur des organismes de conformité en Algérie compte, rejoindre les espaces d’accréditations internationales. Il s’agit, selon M Boudissa, de l’Organisation internationale des laboratoires (ILAC), mais aussi de European Accreditation (EA). Quels sont les organismes concernés par cette opération ? Le patron d’Algerac a répondu qu’il s’agissait de différents laboratoires d’essai et d’étalonnage et organismes et certification, de normalisation, de contrôle et d’inspection de produits et services. Par ailleurs, l’orateur a souligné que 11 demandes d’accréditation ont été déposées chez Algerac. « On a enregistré onze demandes. Il s’agit entre autre de deux laboratoires, deux organismes de certifications. ». A une question relative au coût d’accréditation, le numéro un de l’Algerac a rétorqué que le montant dépend de la durée et du domaine de l’accréditation. Pour mémoire, M Boudissa a signalé que l’Algerac compte organiser deux ateliers régionaux. L’un se déroulant à Mostaganem le mois d’avril prochain, et qui verra la participation du forum de chefs d’entreprise, ainsi que l’université de Mostaganem, l’autre à Annaba ou Ghardaïa.
Salah B.