l Les habitants de Metchik sont désemparés par la bureaucratie qui règne chez eux alors que l’Etat devrait leur assurer les commodités élémentaires pour les convaincre de rester dans leur village.
Les villageois, en proie à tous les aléas de l’enclavement dans une contrée isolée située 10 km environ au sud de Beni Mansour, ont déposé, pour la plupart, des dossiers pour obtenir un certificat de possession, pièce maîtresse dont dépend l’établissement d’un permis de construire et l’accessibilité à l’aide des 50 millions dans le cadre de l’aide à l’habitat rural.
Or, après une attente éprouvante, certains ont obtenu leur CP alors que d’autres ont essuyé un niet catégorique de l’administration au motif que “leurs terrains sont situés sur une zone forestière”. Selon notre source, quelque 30 citoyens à Metchik ayant opté pour cette formule de l’auto-construction se heurtent actuellement à ce problème.
Une solution pourrait, ajoute notre source, découler d’une réunion proche des services concernés : le cadastre et les forêts notamment. Le non-règlement du problème pourrait réactiver le processus de l’exode et rééditer le scénario de 1998 dû alors à la conjoncture sécuritaire.
Z. F.