Le PT plaide pour plus d’émancipation

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Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme, un meeting a été organisé conjointement par le Parti des travailleurs et le comité central de l’UGTA. Dans une salle pleine à craquer, des jeunes et des femmes sont venus de différentes régions de pays, à savoir Tizi Ouzou, Oran, Annaba, pour y assister, et aussi célébrer cette journée. Mme Fatima-Zohra Maamri, membre de la fédération des travailleurs du pétrole ! sera la première à lire le message du secrétaire général de l’UGTA. En effet, l’oratrice a souligné d’emblée que la centrale syndicale est déterminée à « défendre une cause qui est celle de toute l’humanité à savoir l’égalité du genre et la parité pour tous ». Selon Mme Maamri, l’UGTA soutient que, c’est seulement en assurant ces deux causes, que le développement social et économique, l’établissement de paix et de la solidarité peut être réellement envisageable. Mais le patron de la centrale syndicale, estime, par le biais de message lu par l’oratrice, que dans ce cadre, beaucoup reste à faire. Par ailleurs, elle a tenu à déplorer la violence contre les femmes et les filles, laquelle selon elle ne recule pas. Pis encore, elle soulignera que le travail de la femme continue d’être sous-évalué et sous-payé. Dans son message, Sidi Saïd n’a pas omis de dénoncer les inhumanités dont font l’objet les femmes palestiniennes. « Elles vivent un calvaire face à l’armée israélienne », s’est-il insurgé. L’UGTA compte, de ce fait, sur la mission collective humaine pour dénoncer énergiquement « toutes les atteintes aux fondements des droits universels et toutes formes de pratiques de discrimination et d’agression ». Le même son de cloche chez la porte parole du parti des travailleurs, Louisa Hanoune. Celle-ci, en effet, a saisi l’occasion au vol, pour aborder d’autres sujets, à l’instar de la privatisation, la loi sur les hydrocarbures et le code de la famille. Sur un autre chapitre, Mme Hanoune a fait savoir à l’assistance qu’un travail est en train de se faire en collaboration avec le SG de l’UGTA, et ce, en vu de réviser l’accord 103 relatif à la protection des droits de la femme travailleuse, qui sera, selon ses propos, transmis au gouvernement.

S. B.

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