L’opération militaire de Merdj Ouamane semble arriver à sa fin, après deux semaines de bombardements axés sur un terrain boisé qui a servi probablement de cache à un groupe du GSPC, dont le nombre est resté indéterminé.
Au moment où l’un s’attendait d’ailleurs à une offensive d’envergure sur ce relief montagneux, le dispositif militaire, néanmoins impressionnant, commence à s’alléger, même si l’axe routier est resté fermé aux automobilistes jusqu’à l’après-midi d’hier. Une randonnée sur les lieux nous permet de constater des militaires qui s’apprêtent à plier bagages, même si les forces de sécurité mobiles n’arrêtaient pas de sillonner les pistes serpentant dans cette forêt.
Aussi, les trois derniers jours de l’opération que l’on qualifie des plus importantes depuis 1997 sont caractérisés par une “trêve”.
Ce qui laisse dire que l’objectif est atteint puisque plusieurs corps de terroristes ont été récupérés, dont certains sont même identifiés.
Du côté des habitants de cette localité, restée presque isolée du monde, il y a une nette reprise de la vie.
Les collégiens du CEM de Merdj Ouamane ont retrouvé, depuis hier, leurs bancs de classe, quant à l’école primaire qui se trouve à quelques mètres du lieu de l’opération, elle reste fermée jusqu’à nouvel ordre. Pour sa part, l’APC d’Amizour a pris l’initiative de venir à la rescousse des lycéens scolarisés au chef-lieu en mettant à leur disposition deux bus.
N. T.