Les habitants des 16 villages de la localité de Boumahni continuent de réclamer plus de moyens humains et matériels au sein du centre médico-social, structure sanitaire inaugurée au début des années 90. Car au demeurant, seuls les médecins sont présents sur place pour assurer un service permanent, à savoir les consultations quotidiennes des malades. Pourtant d’autres services existent pour mieux assurer une large couverture sanitaire, comme les cabinet dentaire, disposant de 2 fauteuils ainsi que d’un laboratoire pour effectuer les bilans médicaux. Néanmoins, en dépit des maintes réclamation de la population et même des autorités locales afin de réhabiliter les services en question, tout en sachant qu’ils ont déjà par le passé fonctionné, rien n’a changé depuis leur fermeture en raison de la situation sécuritaire dans le région. En ce sens, il faut rappeler que l’établissement qui relève désormais de la CNAS après avoir fait partie, pendant plus de 3 ans, du secteur sanitaire de Draâ El Mizan, a fait l’objet d’incursion de groupes terroristes et de cambriolage de malfaiteurs. Maintenant qu’un détachement de la garde communal a été installé à quelques mètres seulement du CMS, les gens jugent qu’il est temps de mettre fin à cette situation de manque, notamment en ressources humaines du corps médical. En outre, le personnel paramédical, selon des témoignages locaux concordants, sont confrontés à la pénurie de produits d’urgence, ce qui les pousse à orienter les malades vers d’autres structures sanitaires de la région.
En somme, ce que demande avec insistance les comités de village de Boumahni, c’est d’offrir un minimum de prise en charge des patients d’autant plus que l’ancien wali de Tizi Ouzou a promis, lors de sa visite sur place, de doter le CMS de tous les moyens dès que la sécurité des lieux se serait instaurée.
M. Haddadi
