Des mots, rien que des mots

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l Il y avait quelque chose de pas trop clair dans les propos de Ali Malek qui donnait cette nette impression de ne dire que ce qu’il avait bien voulu qu’on sache. A l’intonation de sa voix et face à des journalistes qui l’attendaient au tournant, pour moult éclaircissements, le président de la Ligue nationale de football n’a pas convaincu. Etait-ce parce qu’il n’en avait pas l’étoffe nécessaire ou parce que des choses lui échappent. Concernant l’affaire Harkat, par exemple, il a préféré être très succinct pour ne pas avoir à franchir la ligne invisible de l’enlisement. « Je vous donnerai tous les détails sans vous les donner », a-t-il fini par répondre au journaliste qui l’interrogeait sur cette affaire qui n’a pas donné tous ses secrets ; alors qu’en sa qualité de premier responsable de l’institution qui gère le championnat national, il lui incombe de trancher sur cette rocambolesque affaire qui a tenu en haleine non seulement les deux parties en conflit mais aussi engendré des prises de position et des animosités dans le camp des présidents de clubs qui ont pris le parti de Hassani, le boss du CRB au détriment de Hannachi qui n’a même pas été invité à ce mini sommet. C’est dire toute l’ignominie de ce premier responsable de club à vouloir barrer le chemin à cette JSK qui leur donne, sans le vouloir, de bien longues nuits blanches. Il y avait bien de la volonté, disions nous précédemment, de ce prédécesseur de Mohamed Mecherara à tout faire pour s’en laver les mains et laisser le dossier au bureau fédéral pour apporter la solution qui normalement relève de ses prérogatives.

Yannis Zafane

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