Installation du réseau national de recherche

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La ministre déléguée, chargée de la recherche scientifique, Mme Souad Bendjaballah, a procédé, hier à Alger, à l’installation officielle du réseau national de recherche et de valorisation des énergies renouvelables, regroupant 27 laboratoires de recherches en la matière au niveau des 14 universités et grandes écoles. Les laboratoires de recherche composant ce réseau, qui siège actuellement au Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) de Bouzaréah, dépendant des universités de différentes régions du pays, afin d’aboutir à “un travail de cohérence et de synergie entre les unités de recherches et les agences de développement et de valorisation des projets”, a indiqué Mme Bendjabalah. La ministre a estimé que le moment est venu pour “passer à une étape qualitative”, et c’est par l’installation de ce réseau, qui permettra de “mettre le savoir-faire des chercheurs à la disposition des secteurs utilisateurs et réunir les compétences en la matière afin de construire des pôles de compétences dans le souci de lutter contre l’émiettement du savoir”, a-t-elle ajouté, tenant à préciser que l’installation de ce réseau fait partie des recommandations prises lors d’un conseil des ministres. “Ce réseau n’est pas institutionnel, il s’agit plutôt d’un réseau fonctionnel, il est appelé, de par son organisation et gestion, d’éviter la sclérose entre les établissements de recherche ainsi que le cloisonnement du savoir dans le domaine des énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire”, a-t-elle souligné. Evoquant les principaux rôles du réseau, Mme Bendjaballah a indiqué qu’il représente un moyen pour “identifier les résultats de projets qui doivent être valorisés et ayant un impact socioéconomique.” Elle a précisé aussi, que cette rencontre permettra aux chercheurs d’“exposer les résultats de leurs travaux sur la thématique des énergies renouvelables et le potentiel dont il disposent”, dans la perspective d’“organiser des rencontres avec les opérateurs économiques, publics et privés, notamment avec les acteurs locaux des wilaya du Sud”. Mme Bendjaballah a affirmé que les énergies renouvelables représentant “l’avenir de l’Algérie”, comme elle a fait savoir que ces énergies “sont moins polluantes et en même temps, elle sont un complément et parfois un substitut aux énergies fossiles”. Pour sa part, le directeur général du CDER, M. Maïouf Belhamel, a indiqué, en marge de l’installation du réseau national de recherche et de valorisation des énergies renouvelables que “l’exploitation de l’énergie solaire en Algérie demeure très faibles” précisant qu’elle “est de moins de 1%.” Il est à signaler également, “l’absence d’un cadre réglementaire” qui gère les énergies renouvelables, notamment, l’énergie solaire. En ce qui concerne, les efforts fournis dans le domaine de la recherche scientifique, Mme Bendjaballah à indiqué que ce domaine dispose “600 laboratoires de recherche, 38 centres de recherche animés par 16 000 chercheurs.” Signalons que 7000 projets de recherche dans différents domaines ont été mis en œuvre.

Lynda Louifi

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