Le chemin qui monte

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M’cisna, fut érigée au rang de commune rattachée à la daïra de Seddouk à la faveur du découpage administratif de 1984. Située en montagne dont le point culminant frôle les 1000 mètres d’altitudes, ses habitants plaisantent qu’ils sont “beaucoup plus proches du ciel que dès officiels”, eux, qui souffrent énormément de l’état piteux frisant l’impraticabilité de leur principale et unique voie d’accès menant vers le chef-lieu et les villages à partir de la ville de Seddouk. Sinueuse, étroite et serpentée, parsemée de crevasses et des nids-de-poule et autres affaissements, cette route qui constitue un passage obligé, inspire une grande désolation. Les habitants ne cessent de multiplier, vainement, les démarches auprès des autorités pour une éventuelle remise en l’état de la chaussée. Ceux qui en souffrent le plus sont les transporteurs privés de voyageurs qui font la navette sur cette route. ils ne cessent de manifester leur colère en évoquant les pannes fréquentes et onéreuses de leurs véhicules induites par le mauvais état de la chaussée. “Cette route est vraiment faite pour démonter le véhicules ! ”, soulignent les transporteurs. Ce qui les irritent le plus est le fait, disent-ils, que cette route ait bénéficié d’une enveloppe budgétaire depuis belle lurette pour sa réfection. “Une entreprise a entamé les travaux afin de réaliser une partie de la route puis elle a abandonné le chantier depuis des mois laissant l’autre partie la plus touchée d’ailleurs par la détérioration”. fulmine un transporteur.

L. Beddar

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