La filière lait à l’honneur

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Le Salon international de l’élevage et du machinisme agricole 2007 sera organisé par Expovet à la Safex du 13 au 15 mai et accueillera 154 exposants venus de plusieurs pays.

Cette septième édition, qui s’étalera sur trois jours, constituera une opportunité pour voir et connaître les récentes évolutions qu’a connues le monde de l’agriculture aux plans national et international. Le secteur suit à l’échelle planétaire une propension logique vers d’autres horizons, notamment, celui des énergies renouvelables, l’agriculture biologique et la mécanisation intensive. Un mode de production qui a pour principal fondement, note-t-on dans le dossier de presse de Sipsa-Agri’Sime,  » les biotechnologies et leur impact sur les productions et santé animale ». De plus, ce salon  » est en mesure de promouvoir les nouvelles exigences du secteur en matière de mécanisation « . Il convient de préciser que ce nouveau type de machines agricoles permet une meilleure exploitation de la terre et de différents élevages. Et l’Algérie ne doit pas de ce fait être en retrait. Selon des spécialistes en la matière, il faut d’ores et déjà commencer à asseoir une stratégie nationale qui prendra en charge les volets liés à la recherche et à la formation des exploitants dans ce domaine.  » Sipsa-Agri’Sime offre à ses visiteurs la plus grande des vitrines algérienne en matière d’élevage, d’équipement agricole, d’innovations diverses, et apporte ainsi, sa contribution à la modernisation des exploitations agricoles « , a déclaré M. Bensemane, président de Sipsa-Agri’Sime.

D’autre part, le Dr Rahal de l’université de Blida, s’est longuement étalé sur les problèmes que rencontre la filière lait en Algérie. Après avoir dressé un tableau peu reluisant de la situation de cette filière, l’orateur a recensé les insuffisances liés à la production, la collecte et la transformation du lait.  » L’Algérien consomme 115 litres de lait par an, et seulement 60% des besoins en cette matière sont produits chez nous « , déclare le Dr. Rahal. Sur un autre volet, l’orateur estime que  » même avec les subventions de l’Etat, l’exploitation reste rudimentaire « , plus explicite, Dr. Rahal, a ajouté que  » seulement 10 à 15% de la production est remise aux usines de transformations « .

Par ailleurs, l’orateur préconise des solutions qui seront, selon lui, une aubaine pour les exploitants et les petits éleveurs. Elles consistent dans leur ensemble  » au renforcement des techniques zootechniques et surtout, la formation et la sensibilisation des éleveurs pour améliorer leurs niveaux « , a-t-il estimé.

Mohamed Mouloudj

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