DDK : Avant tout, présentez-vous à nos lecteurs…
Khider Aït Ibrahim : Ancien karatéka depuis 1970 chez maître Louali Mahfoud, actuellement je suis président de la Ligue de karaté de la wilaya d’Alger.
Relatez-nous votre cursus sportif…
Mes débuts en karaté remontent à 1970, j’étais athlète au sein des clubs dojo bushudo et FRBKD, j’étais à maintes reprises champion d’Algérie dans les deux spécialités kata et kumité du temps de la CNK, aujourd’hui devenue FAK. Mon grade actuel est 5e dan.
Dites-nous comment se porte la LIgue de karaté d’Alger…
La Ligue de karaté d’Alger se porte au mieux de ses états, elle s’améliore de saison en saison en témoigne le nombre de clubs affiliés qui ne cesse d’augmenter. Pour cet exercice 2006/07, nous avons enregistré 80 associations affiliées, tout ça grâce à l’apport de plusieurs parties notamment la DJS, Mme Chikhaoui et le chef de service des sports M. Kadda qui nous portent un soutien et nous prêtent main forte pour la bonne marche de notre institution.
Comment expliquez-vous la suprématie de l’Algérois dans les différentes manifestations notamment les championnats nationaux ?
Cela peut s’expliquer par plusieurs facteurs, d’abord la majorité des meilleurs techniciens algériens résident à Alger, le nombre de clubs pratiquants de la discipline est le plus élevé au niveau national, ajouter à cela les moyens dont dispose la wilaya d’Alger, je sous-entend les infrastructures, le matériel pédagogique… etc. Dans cette optique, je voudrais m’adresser à tous les responsables du sport au niveau des autres wilayas pour aider cette discipline dans d’autres wilayas concurrentes à la nôtre, ce qui permettra de rehausser le niveau technique
Comment est votre relation avec les autres ligues du pays ?
Je dirais que nous entretenons d’excellentes relations avec les 47 ligues de wilaya de la discipline, il y a une communication avec tous les responsables de ces structures ce qui m’amène à dire que nous sommes prêts à collaborer davantage sur tous les plans et nous nous tenons disponibles à aider nos vis-à-vis dans la mesure du possible dans tous les domaines notamment sur le plan technique en favorisant les échanges particulièrement dans les petites catégories afin de préparer l’avenir et assurer la relève.
Et avec la tutelle ?
La Ligue de karaté d’Alger se tient toujours à la disposition de la tutelle, la fédération en l’occurrence.
Nous sommes à sa disposition surtout sur ce qui a trait à l’organisation des différentes manifestations quand elles se déroulent à Alger. Ceci dit, je ne peux être membre fédéral vu que le cumul est strictement interdit par la loi.
Durant ce second mandat que vous avez brigué, est-ce que vous avez réalisé tous vos projets, autrement dit est-ce que vous avez atteint vos objectifs ?
Je dirais à 80%, oui il me reste mes collaborateurs bien entendu à concrétiser un rêve, celui d’organiser un tournoi international pour les petites catégories.
On vous laisse le soin de conclure…
Avant tout, je souhaite bonne continuation à votre journal qui ne cesse de gagner du terrain et qui est l’un des journaux qui donnent de l’importance à cette discipline.
Par M.B.