l Maouche Bahir, 48 ans et père de famille avec quatre enfants, est en grève de la faim depuis samedi dernier, pour “injustice” nous a-t-il déclaré. C’est au carré des martyrs du Printemps noir, dans l’enceinte de l’APC, que “la victime”, tel qu’il se considère, a élu domicile pour mener son action, se contentant d’une eau sucrée et de coucher à la belle étoile. “Je suis en grève de la faim pour injustice” peut-on lire sur un étendard accroché à l’entrée du lieu.
“Suite à une affaire de divorce, que j’ai refusé et qui a été prononcé à mon encontre par le tribunal de Sidi Aich, j’ai étais condamné à verser 12 000 DA mensuellement entre loyer et pension alimentaire” nous explique M. Maouche. “Et cela fait depuis juillet 2006 que je suis empêché de mettre les pieds chez-moi” a-t-il ajouté.“Je demande l’annulation, ou du moins, une revue à la baisse de cette sentence, pour incompétence territoriale d’abord, et parce que je ne peux pas subvenir à cette disposition et de regagner enfin mon domicile” revendique-t-il. Faute de quoi “je continuerai mon action, et que cela prenne le temps qu’il faudra”, tonne-il.
Aussi, le gréviste, qui est déjà sujet à des étourdissements passagers, se dit être dans un état de santé qui n’est pas enviable, puisqu’il “attends une intervention chirurgicale prévue pour juin prochain, pour opérer une hernie bilatérale.”
S. A. B.