Le village Assif Assemadh est le dernier village situé dans la partie ouest de la commune de M’chedallah. C’est une agglomération qui connaît une extension fulgurante quoi qu’il n’ait pas bénéficié d’un service de ramassage des ordures, malgré sa démographie aussi importante que celles des autres villages de la même commune. Assif Assemadh est à 100% à vocation agricole, composé de vergers se distinguant par une variété d’arbres fruitiers introuvables ailleurs. Les restes des terres sont aménagées en jardins où tout se cultive sur ce volet. C’est une région où tous les marchés hebdomadaires de la daïra de M’chedallah reçoivent la plus grande quantité des produits maraîchers locaux, ceci pour souligner le danger que représente les dépotoirs sauvages sur la santé publique. Ces tas d’ordures sont de véritables foyers de toutes sortes d’épidémies au milieu des champs où chaque parcelle de terrain est cultivée grâce à l’abondance de l’eau d’irrigation, tout en sachant que chaque paysan a son propre puits en plus des forages réalisés par l’Etat. Tous les systèmes d’irrigation sont présents et utilisés : le goutte à goutte et l’arrosage par pulvérisation ou à base de rigole traditionnelle. C’est ainsi que tous les dérivés des ordures en phase de décomposition sont charriés par l’eau jusqu’aux jardins. Pour ceux qui ne connaissent pas la région d’Assif Assemadh, c’est une authentique petite Mitidj ; a ce serait bien dommage de laisser ces ordures ménagères l’enlaidir et infecter les fruits et légumes qui s’étendent sur des centaines d’hectares. Le ramassage des ordures, à raison d’une fois par semaine suffirait à réduire les risques des maladies et la contamination, particulièrement en périodes chaudes. Espérons que l’appel de détresse sera citoyens de cette localité sera entendu par les autorités locales afin qu’une solution soit rapidement dégagée pour éliminer cette contrainte qui empoisonne le quotidien des riverains d’Assif Assemadh qui nous ont sollicité pour appuyer leur légitime revendication à travers les colonnes de “leur” journal qui, disent-ils, reste leur dernier espoir pour se faire entendre des autorités concernées.
O. S.