Ayant appris que leurs foyers ne seront pas raccordés au réseau du gaz de ville qui sera réalisé à travers la commune de Fréha dans le cadre du projet accordé à celle-ci, quelques habitants du village Tadukart dans la même commune, ont clairement affiché leur mécontentement.
Ces villageois ont décidé en effet d’initier une protestation pour défendre leur cause. Ils comptent saisir d’abord les instances concernées dans l’espoir de les convaincre de revoir “leurs copies” en modifiant le tracé du projet en question.
Ils n’entendent pas en tous cas se taire devant ce qu’ils qualifié d’illégal. Ces villageois se sentent en fait lésés. Ils ne comprennent pas surtout pourquoi tout le village sera raccordé, exepté leurs foyers.
Notons en fait que ces chabitations nouvellement bâties se sont un petit peu détachées du reste dudit village.
Estimé à quelques dizaines ces nouvelles habitations constituent en quelque sorte un hameau qui a fini par prendre une autre appellation : “Merabie” en l’occurrence. “Mais sur les papiers officiels, factures et autres, nous sommes toujours considérés comme des habitants du village Tadukact”, disent en substance ces mêmes villageois. Il est vrai, en effet, qu’à Fréha on arrive mal à distinguer entre “Merabie” et “Tadukart”. Pour l’ensemble des Aït Djennads, les deux ne constituent qu’un seul village.
C’est pour ça en somme que ces habitants veulent bénéficier tout comme leurs voisins du projet de gaz de ville.
A moins que les pouvoirs publics n’aient une autre explication pour le non-raccordement de ces foyers ?
Il faut dire que ce n’est pas évident de brancher tout les foyers de la commune dans ce sens que ce projet doit bien s’arrêter quelque part.
M. O. B.