Un Algérien expulsé de Suisse

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l Un ressortissant algérien vivant en Suisse, qui faisait partie d’un groupe d’au moins sept Nord-Africains arrêtés en mai et juin 2006, dans ce pays, soupçonné d’avoir préparé un attentat contre un avion de la compagnie israélienne à Genève en 2005, a été expulsé vers l’Algérie. L’information a été donnée hier, par le juge suisse chargé de l’affaire, et reprise dans l’après midi, par l’AFP.  » Le ressortissant algérien a été expulsé pour des raisons de sécurité publique « , a indiqué à l’AFP le juge Paul Perraudin. Selon le magistrat, le suspect expulsé vers notre pays est le dernier à avoir été remis en liberté provisoire. Ces mises en liberté  » ne préjugent en rien de la suite de la procédure « , a-t-il déclaré, mettant en exergue au passage que la justice suisse ne peut détenir des suspects plus longtemps que la peine qu’ils encourent. Toutefois le magistrat, a tenu à déplorer la non-coopération de l’Etat algérien dans cette affaire, d’autant que selon ses dires, les preuves du complot se trouvent en Algérie. Cependant, la justice suisse ne compte pas lâcher prise dans cette affaire, en d’autre termes, la question de la détention des suspects pourrait à nouveau être posée si, ajoute la même source, Alger coopère. Concernant, par ailleurs, les autres suspects qui se trouvent à présent en Suisse, certains d’entre eux font l’objet d’un contrôle judiciaire, selon toujours le magistrat. Pour mémoire, la justice helvétique avait déjà annoncé que la cellule démantelée en 2006  » avait très sérieusement envisagé de commettre dans notre pays un attentat contre un avion de la compagnie d’aviation israélienne El Al « . Cependant, aucun explosif ni arme de type lance-roquettes n’avait été saisi. Parallèlement, la compagnie aérienne El Al avait cessé de desservir l’aéroport de Genève-Cointrin pendant une semaine en décembre 2005, officiellement pour des raisons  » commerciales ou technique « . La presse suisse, qui avait longtemps commenté ces événements, a fait savoir que le projet d’attentat aurait consisté à tirer au lance-roquettes, sur tout avion israélien décollant ou atterrissant à Genève, et ce, depuis l’extérieur de l’aéroport.

Mohand Ait Arezki

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