Fares Messaoudi est en escale à Béjaïa

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Farès Messaoudi, âgé de 28 ans, a quitté sa ville natale Oum El Bouaghi depuis le 2 juin de l’année dernière et a juré revenir avant que son projet d’effectuer une marche à travers les 48 wilayas du pays ne soit terminée, et ce, pour une seule mission : celle de crier haut et fort pour la protection de l’environnement.

Armé d’un sac à dos et de l’emblème national, le jeune Chaoui a pris son bâton de pèlerin et parcouru jusque-là quelque 42000 km en allant des Aurès vers Alger pour se diriger vers l’Ouest et se rendre par la suite au grand Sud qu’il a traversé de bout en bout. Poursuivant son périple, l’ambassadeur de l’environnement est amené à visiter les villes de l’est, dont Jijel après laquelle il a regagné la wilaya de Béjaïa où il se trouve depuis mercredi dernier.

Accueilli par les responsables de la Direction de l’environnement et ceux de la DJS, l’hôte de la capitale des Hammadites, rencontré à Amizour lors de sa tournée kabyle n’a pas manqué de manifester sa satisfaction quant au bon accueil et à l’hospitalité que lui a réservé la population.

Aussi, émerveillé par les richesses naturelles et les sites pittoresques de la région, le jeune Farès n’a pas trouvé mieux que de prolonger son séjour dans cette wilaya afin, dit-il, de “ne manquer aucun coin et rencontrer le maximum de personnes” pour mieux transmettre le message, celui du point d’ancrage d’une culture de sensibilisation et de protection de l’environnement.

Un environnement qu’il trouve d’ailleurs “agressé et abîmé par l’ignorance et l’erreur humaine”.

Ayant vécu toute une odyssée, il raconte alors quelquefois avec amertume le récit de ses voyages, où il fait preuve d’un don d’observation avéré bien que son souci ne soit fixé que sur la propreté et l’entretien de l’environnement. Farès quittera Béjaïa samedi prochain pour se rendre à la capitale du Djurdjura et, de là, vers les monts Chenoua de Tipaza avant d’entamer sa dernière ligne droite qui l’emmènera directement au palais d’El Mouradia où il rencontrera le président de la République pour lui remettre un exposé sur la problématique de l’environnement dans notre pays.

En fin de cette mission, le jeune voyageur bouclera ainsi une “randonnée” de 5000 km au service de la nature, réservoir de la vie. Farès Messaoudi est enfin sur les traces d’Ibn Battuta, ce voyageur berbère et écrivain de l’ouvrage Rihla du XIVe siècle.

Nadir Touati

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