Gémissement

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Par Saïd Katibi

Un remords se mêle dans le ressac

Des coquillages oscillent sur ma poitrine…

Femme, pose sur ma main tes lèvres et tes litanies infidèles

Aujourd’hui, tu es seule, ambrée

Traversée par un Amour halluciné et ironique

Naufragée au calme encerclé

Errante dans les frontières du rêve croupissant

-Fleurs brûlées sur la scène-

Ô ocre! Ô mémoire nomade!

Le vin de son impatience

S’écoule encore sur le sable affligé

Là-bas, derrière les nopals

Narcisse d’hier crucifiée

Exposée à un soleil ami. A un soleil froid

26, rue de la musique et de l’attente infinie

Il faisait beau lorsqu’elle m’a dit:

-Cette fin n’est qu’un début de l’ascension

Un soir rouillé

S’isole à un vaste coin

De ma patrie encagoulée

(Une seule question vaut 15 réponses)

S. K.

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