Laissés à l’abandon et restés fermés durant de longues années, les locaux des ex-galeries bâtis dans le centre-ville de Bouira ont finalement rouvert leurs portes, sans toutefois attirer l’attention du public. A l’intérieur, la bâtisse a été aménagée en plusieurs locaux et cédé à des locataires depuis quelques mois.
On y retrouve pèle-mêle des commerces en tous genres, des artisans, des dentistes, des avocats et mêmes des sièges d’entreprises et autres activités créées dans le cadre du microcrédit. Cependant, et bien que géré par les services de l’APC, le centre commercial en question demeure jusqu’à présent méconnu par le large public. Et pour cause, les passants empruntant ce boulevard très fréquenté ne se donnent même pas la peine de jeter un coup d’œil à l’intérieur de la grande bâtisse.
Dans l’esprit des gens les locaux sont toujours vides et abandonnés, bien que la porte principale soit largement ouverte. L’enseigne accrochée au pignon de l’immeuble affichant “Pépinière des entreprises” ne fait pas office d’information car en lisant cet écriteau, les citoyens n’ont aucune raison de penser à des commerces ou autres prestations de services qu’ils pourraient trouver au sein de cet établissement dont les locataires restent victimes d’une réelle sous- médiatisation et d’un manque criant d’informations. En effet, entre une pépinière ou un ensemble d’entreprises ou un centre commercial regroupant de multiples commerces et activités, la différence est certainement de taille.
Si l’administration pensait avant tout à créer des emplois, il n’en demeure pas moins que les promoteurs ayant bénéficié de ces locaux espéraient, eux, se faire connaître auprès du public et, surtout, réaliser un chiffre d’affaires qui leur permettrait de prospérer dans leurs activités.
H. B