Une délégation interministérielle débarque à Amizour

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l L’affaire Alexo-Amizour réapparaît avec la visite effectuée le 21 août dernier par une forte commission interministérielle à la recherche, a-t-on rapporté, d’un terrain d’entente avec les responsables locaux de la commune pour mettre fin au bras de fer entre ces derniers et la direction de l’unité.

En effet, pas moins de quatre (4) ministères, dont celui de l’Intérieur et des Collectivités locales, de l’Habitat et de l’Urbanisme, des privatisations, et celui de l’Environnement ont dépêché leur représentants respectifs pour prendre langue avec le P/APC, et ce en présence des directeurs de wilayas chargés de l’environnement et de l’habitat.

De la bouche de M. Mammeri, maire de la ville, le panel du gouvernement avait proposé la révision du P.O.S et du PDAU de la commune afin de lever l’équivoque sur cette unité qui “peut donner un nouvel essor économique à cette région. “Quant au problème de l’impact sur l’environnement, les hôtes d’Amizour ont affirmé que “la ligne du laquage qui peut porter préjudice à cet aspect est supprimée par la direction de l’unité”. De son coté, l’assemblée communale ayant examiné lors de sa session ordinaire du 5 septembre ce qui a découlé de l’entretien des représentants des quatre ministères avec leur président, rejette en bloc les propositions de la délégation et qualifie la visite de “non événement”.

Dans un procès-verbal sanctionnant la réunion de l’assemblée, les élus à l’unanimité maintiennent leur position en qualifiant le site Alexo de construction illicite et, refusent mordicus de procéder à la révision du P.O.S, tout en soulignant que la venue de ces hautes autorités de l’Etat n’est qu’une “manière de faire pression sur les membres de l’assemblée” qui, dans le passé, ont menacé l’administration de démission collective.

Il y’a lieu de signaler que cette visite d’une commission interminstérielle est la première du genre à Amizour, théâtre de plusieurs évènements liés à ce projet de profilage d’aluminium depuis plus d’une année. Le panel semble ainsi ne pas avoir convaincu les membres de l’APC, même s’ils sont à la fin de leur mandat.

Nadir Touati

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