l Nouvelle journée sanglante à l’est de Boumedès, vingt quatre heures après l’assassinat d’un gardien de prison Legata, la horde islamiste a ciblé encore des éléments de services de sécurité dans le centre urbain voisin des Issers. Deux policiers y ont péis avant-hier mardi, trois heures après la rupture du jeûne.
A 22 h, ce soir là, une patrouille de la BMPJ quitte a pied son cantonnement avec l’objectif d’effectuer une fouille à la sortie-ouest de l’agglomération secondaire d’Isser ville. Arrivés à un point d’intersection jouxtant le siège de la Gendarmerie nationale, un lieu qui semblait donc sécurisé, les policiers furent surpris par la déflagration d’une bombe artisanale actionnée, selon toute apparence, à distance. Deux membres de la BMPJ sont violemment frappés. L’un deux a péri sur le coup et l’autre succombera peu après, à ses blessures. Les victimes ont été évacuées vers un, structure sanitaire de circonscription. Pris de panique suite nuit à la forte détonation les villageois qui veillaient encore dans les cafés, à cet instant précis, se sont empressés de rentrer chez eux.
Une atmosphère de sinistre brutalité règne depuis quelques semaines dans cette contrée Durant l’été, l’on recensait deux attaques contre des convois de l’ANP, avec un bilan de trois morts et une vingtaine de blessés sur l’axe Isser Chabet El Ameur.
La circonscription voisine de Bordj Ménaiel englobaint Zemmouri, Zaatra, Legata et Cap Djenet fut elle aussi le théâtre d’attaques meurtrieres ayant fait en moins de trois mois quatre morts et une trentaine de blessés. Presque aucune commune environnante ne semble échapper chose révoltante à cette résurgence de l’ex-GSPC. Lundi dernier en fin après-midi, un groupe terroriste avait tenté d’opérer une incursion au centre-ville.
L’intervention des forces de l’ordre a contraint les assaillants à battre en retraite a-t-on affirmé
Salim Haddou