Des peines de deux et une année de prison ferme

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l Le parquet de Bouira a rendu hier après midi son verdict dans l’affaire de malversations et de falsification de documents officiels mettant en cause sept fonctionnaires de l’OPGI, trois entrepreneurs et un bureau d’étude.

Pour rappel, les faits remontent à avril 2006 lorsque le parquet de Bouira avait reçu une correspondance dans laquelle il était relaté des malversations, des falsifications de procès verbaux et autres documents officiels concernant le projet de réhabilitation des immeubles de l’OPGI endommagés lors du séisme du 21 mai 2003.

Suite à cela, le parquet de Bouira a ordonné une enquête qui a abouti à une expertise qui révèlera de nombreuses lacunes et surtout des déclarations qui se sont avérées fictives quant aux travaux entamés.

Après ce constat, 11 personnes ont été inculpées dont sept fonctionnaires exerçant à l’OPGI, trois entrepreneurs ainsi qu’un bureau d’étude. Axant leurs plaidoiries sur l’absence de preuves, les avocats ont tout bonnement demandé la relaxe pour leurs clients.

Cependant, le verdict final décidera autrement : les fonctionnaires de l’OPGI écoperont de deux ans de prison ferme et de 100 000 da d’amende, tandis que les quatre autres inculpés seront condamnés à un an de prison ferme et à 200 000 da d’amende. Les accusés ont un délai de 10 jours pour faire appel.

B.D.B.

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