Un hiver sans neige n’en est pas un. L’ambiance de fête à laquelle s’adonnent petits et grands est irremplaçable.
Ce dimanche, sans crier gare, la neige s’est installée dès l’aube, perturbant de ce fait les citoyens dans leurs tâches quotidiennes.
La couche de neige s’épaississait au fil des heures, rendant la circulation difficile et dangereuse à certains endroits.
La chaussée glissante empêchait les véhicules de se rendre en ville, si bien que pour rejoindre leur établissement, les lycéens ont dû parcourir à pied, une bonne partie du trajet. Ayant fait fi du danger, deux fourgons de transport de voyageurs faisant la navette entre Aït Ailem et la ville, n’ont pu éviter d’entrer en collision. On ne déplore heureusement que des dégâts matériels.
Chez les gens, les réflexes de survie réapparaissent. Comme pour un rituel, ils reprennent les mêmes gestes séculaires. Les provisions de bois et de fuel étant prêts depuis l’été, il faut penser à parer au plus pressé seulement. Le pain, le lait ou autres denrées alimentaires font partie des dernières emplettes à faire “à pied”.
Les chaînes se sont vite formées devant les boulangeries qui sont arrivées difficilement à satisfaire les nombreux clients qui les ont prises d’assaut, tout comme les marchands de fruits et légumes qui ont écoulé rapidement leurs stocks. Les élèves rentrent chez eux et les écoles se vidaient au fur et à mesure que midi approchait. Les établissements scolaires ont presque tous fermé durant l’après-midi alors que les autres services ont fonctionné au ralenti.
Tant que les routes permettront l’approvisionnement régulier, la neige sera toujours perçue comme un bienfait de la nature qu’on attend toujours avec impatience.
Nacer B.
