Le changement de têtes dans le secteur des télécoms poursuit son cours. Après les changements effectués à la tête de Mobilis et Djaweb il y a quelques jours, le ministère de tutelle vient de limoger à la veille du Nouvel an le P-DG du groupe Algérie Télécom, Slimane Kheiredine, remplacé par Mouloud Djaziri. Un commis de l’Etat qui a occupé plusieurs postes de responsabilité au niveau de différentes direction et administration relevant du secteur de la télécommunication.
En tout cas, il faut dire que ces changements simultanés ne sont pas fortuits et répondent à un logique ayant une relation directe avec la gestion interne de AT et la manière dont est menée la stratégie de plan de communication du groupe. D’ailleurs, le ministre en faisant l’autocritique, hier, lors de la cérémonie d’installation du nouveau P-DG d’Algérie Télécom, l’a laissé entendre d’une manière subtile, que ces changements interviennent suite au fait que les différents responsables n’ont pas atteint les objectifs assignés.
Mais Slimane Kheiredine, lors de son discours, a affirmé avoir honoré pleinement la mission qui lui a été assignée où durant sa gestion, le roupe Algérie Télécom a opté pour le partenariat stratégique dans des projets de coopération qui s’inscrivent dans sa politique de développement local, voire régional. Il dira, par ailleurs, qu’il en tire une grande fierté par le fait que le Groupe AT qui a assuré l’information des jeux Africains 2007 ayant permis à ses ingénieurs et techniciens de relever un défi et de proposer une alternative tangible à la dépendance vis è vis de l’extérieur.
A son tour, le nouveau P-DG de AT a indiqué que le nouveau challenge auquel il a déjà été associé par son prédécesseur commande un engagement sans faille et une transformation radicale de leur façon de travailler et d’entretenir des rapports tant avec le citoyen qu’avec les entreprises dont les préoccupations en matière de qualité et de productivité sont les leurs. C’est à ce titre que le nouveau patron d’AT compte amener le Groupe à ancrer davantage l’innovation au cœur de sa stratégie.
En d’autre terme, son installation, a fait savoir le ministre, répond à de nouveaux besoins, notamment, celui de booster et de moderniser le managment d’Algérie Télécom qui évolue dans un environnement très concurrentiel.
A une question sur la privatisation d’Algérie Télécom, M. Haichour nous a révélé que le projet d’études qu’assure le bureau d’études espagnol Santander avance bien dans ce sens et que la privatisation d’AT se fera au courant de ce 1er trimestre 2008 après son approbation par le Conseil du gouvernement.
Nacer Ould Mammar