1,6 milliard d’euros déboursé par l’Etat

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l Plus de 163 milliards de dinars soit 1,6 milliard d’euros ont été déboursés durant l’année 2007 par l’Algérie, pour la subvention des prix des trois produits alimentaires de large consommation dans notre pays, notamment la farine, le lait et la semoule, a indiqué une source médiatique et ce, malgré l’envolée des prix des céréales et la poudre du lait sur le marché mondial.

En effet, et selon des indications du ministère du Commerce, le gouvernement a décidé, donc de subventionner des denrées stratégiques de large consommation, en dépensant une enveloppe de 55 milliards de dinars pour stabiliser le prix de la farine, 90 milliards pour subventionner la semoule, dont le prix a dépassé, dernièrement et dans certaines wilayas les 55 dinars le kilogramme, ainsi que 18,5 milliards pour maintenir le prix du lait pasteurisé à 25 dinars le litre et ce, afin de protéger le pouvoir d’achat des citoyens qui se dégrade de plus en plus.

Dans ce même contexte et pour l’année 2008, le gouvernement prévoit, les mêmes montants pour stabiliser les prix des produits alimentaires de base. le gouvernement a, par ailleurs, lancé des études en vue de subventionner d’autres produits de large consommation, comme l’huile de table, dont les prix ne cessent d’augmenter sur le marché.En matière d’importation de produits alimentaires, l’Algérie a importé, en 2007, plus de 3 milliards d’euros, selon les chiffres officiels. Cette forte dépendance des importations –essentiellement de la zone euro- a fait bondir l’inflation ces derniers mois, faisant craindre des émeutes populaires dans le pays. Pour rappel, le marché algérien a observé pour la même année 2007 une flambée sans pareille des prix des produits agroalimentaires, notamment la pomme de terre et le sucre. A cet effet, le gouvernement algérien a pris des mesures spéciales pour mettre un terme à cette situation préoccupante. Ainsi, d’autres produits de large consommation sont subventionnés par l’Etat : le blé tendre, les tarifs de l’électricité, du gaz, de l’eau et les loyers des logements sociaux.

Lynda Louifi

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