l Le secteur de l’éducation connaît une situation d’ébullition particulière à travers la wilaya de Béjaïa où la grogne n’a pas l’air de vouloir s’estomper. Après le mouvement de grève qui continue à secouer l’université Mira-Abderrahmane de Béjaïa, c’est la ville de Tazmlat 80 km à l’ouest, qui a vécu, hier matin, au rythme de la contestation. La grogne qui a gagné la ville est venue cette fois des élèves du lycée Fodala lesquels ont initié une marche pour demander au ministère de l’Education nationale “un allégement des programmes” qu’il jugent trop volumineux pour pouvoir être achevé d’ici l’examen du bac prévu en juin prochain. Les contestataires, dont le nombre a été estimé à 300, ont, selon notre interlocuteur, défilé dans la rue en scandant des slogans. La procession qui s’est ébranlée depuis leur lycée a emprunté l’avenue Mira-Abderrahmane et progressé jusqu’à la RN 26 pour atteindre les 4-Chemins. Les lycéens ont emprunté le même itinéraire pour leur retour, jusqu’au point de départ initial de la marche. Selon notre source, l’action n’a été émaillée d’aucun incident, les contestataires ayant pu organiser leur marche sans être inquiétés. Notre source ajoute que les services de police bénéficiant d’une connaissance parfaite du milieu ont choisi de ne pas empêcher la marche par souci de ne pas attiser la colère des élèves et donner ainsi une raison à la marche pacifique de tourner au drame.
Z. F.
