Les organisateurs du troisième salon de l’automobile de Béjaïa éteindront ce vendredi 25 janvier les lampions du site d’exposition de la surface du Grand lac qui abrite depuis le 17 janvier la troisième édition. Un événement organisé par la société RH international communication sous le haut patronage du ministre des Transports et du concours actif de l’APC de Bejaia. L’on retiendra de cette manifestation une présence imposante de véhicules asiatiques qui ont su mettre en avant les valeurs très recherchée voire même exigée par le grand public à savoir la qualité, la sécurité et le confort, des éléments vitaux d’ailleurs qui font que le plaisir de la conduite soit durable. Il faut noter que 85% se disent satisfaits du résultat acquis au terme de neuf jours d’animation. et 15 % représentant ceux qui ont testé pour la première fois une participation à un salon confirment déjà leur participation au 4e Salon qui se tiendra du 29 janvier au 3 fev 2009. L’absence remarquée des autres concessionnaires n’a pas pour autant fait perdre de sa richesse a cette troisième édition qui a enregistrée plus de 54 % de visiteurs professionnels, venus des wilaya avoisinantes, notamment Sétif, BBA, Annaba, Tizi-Ouzou,Constantine et même de la wilaya de Béchar le reste représente le grand public. D’après le prébilan établi par les organisateurs plus de 600 factures pro formats auraient été délivrées durant les cinq premiers jours de la manifestation et plus de 150 véhicules placés. Les opérateurs ayantsaisi cette occasion pour profiter des promotions offertes par les concessionnaires. « Le volet TP a profité aux élus des collectivités locales qui ont marqueé un intérêt aux engins exposés et pour cause, la flotte commence à vieillir c’est ce qui explique à juste titre les différentes négociations. » souligne l’organisateur En marge du salon une journée professionnelle a été animée à l’hôtel Zéphyr par le ministère des Transports représenté par Tahar Messaoud Nacer sous-directeur de la réglementation routière. Plus de 120 auto-écoles et examinateurs ont assisté à cette journée. « Le bilan chiffré de la sécurité routière en Algérie est en deçà de la réalité,” dira le conférencier, du fait de la statistique collectée de façon différenciée et exclusivement sur place. Et d’ajoute-“Il y a péril en la demeure car les facteurs s’aggravent :”
– Injection de véhicules supplémentaires (congestion : coût Eco)
– Urbanisation non maîtrisée
– Densité élevée au nord du pays
– Réseau routier largement saturé.
– Espaces publics squattés etc.
Le conférencier est allé encore plus loin dans sa réflexion en indiquant que « Le véhicule doit être pris en charge :
– Par les contrôles nécessaires en amont / aval
– Par la maintenance professionnelle.
– Par la lutte contre la contrefaçon
– Les pouvoirs publics doivent s’impliquer :
– Par une décision qui redéfinit une prise en charge horizontale de la sécurité routière.
– Par une mobilisation permanente du financement (Fonds national de prévention et de sécurité routières).
– Les sources de financement étant identifiées (PC, CG, CTA, vignette, assurances, TPM, TPV, Taxis…). Par la suite un débat où toutes les préoccupations des examinateurs et directeur d’auto-écoles ont ete soulevés et ont permis à Tahar Nacer Messaoud d’apporter des éclaircissements et promesses de se retrouver pour poursuivre ce dialogue. « Nous ne décidons de rien sans consultation.. »
Une occasion de mettre en débats toutes les préoccupations des uns et des autres pour que les 2 500 auto-écoles du pays garantissent une formation de qualité aux nouveaux acquéreurs de voitures. Un salon de l’automobile c’est aussi la formation de la sensibilisation et de la vigilance.
R.N.