Communiqué

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Dans leurs éditions parues le jeudi 31/01/2008, des titres de la presse nationale ont publié une version erronée sur les circonstances de la mort de notre cher fils, le regretté Zineddine Berrekla, par balle dans la nuit du mardi 29 janvier aux environs de 20 h 30 au niveau du barrage mixte ANP-Gendarmerie, dressé au carrefour Tavarkukth, Takhukht, Oued-Aïssi. La famille Berrekla tient à informer l’opinion nationale que notre fils Zineddine âgé de 29 ans a été victime d’une bavure encore une, des services de sécurité.

En aucun cas, Zineddine n’a refusé d’obtempérer aux instructions des gendarmes et militaires qui lui avaient intimé l’ordre de s’arrêter comme veulent le faire croire les services de sécurité.

Bien au contraire, arrivé à ce point de contrôle, le défunt accompagné de son ami, qui miraculeusement a eu la vie sauve, a reçu l’autorisation de passer le barrage, jusqu’à ce qu’une balle assassine l’atteigne au crâne le tuant sur le coup.

Au lieu de présenter des excuses et de procéder à l’arrestation du coupable, les responsables de l’ANP et de la Gendarmerie veulent comme durant les tragiques événements du Printemps noir jeter la responsabilité sur la victime dans l’intention de la discréditer. Massinissa Guermah a été assassiné et ils l’avaient traité de voyou, Zineddine Berrekla a été tué et ils disent qu’il était ivre !

A supposer que la victime avait refusé de s’arrêter, au niveau de ce barrage, comme le prétendent certains articles de presse, les éléments postés en ce moment-là pourquoi n’avaient-ils pas alors tiré des balles de sommation ? Pourquoi, ils n’ont tiré qu’une seule balle ? Sont-ils précis à ce point ?

La famille Berrekla qui considère que la mort de son fils Zineddine, aux qualités morales irréprochables, est bel et bien préméditée, réfute la thèse des services de sécurité et exige à ce que toute la lumière soit faite sur cette affaire louche, annonciatrice des vieux démons qui veulent replonger la Kabylie dans le cercle infernal de la violence.

Enfin, la famille Berrekla demande la mise aux arrêts du responsable du drame et sa traduction devant les juridictions civiles.

La famille du défunt Berrekla Zineddine

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