Cette région ne cesse encore de défrayer la chronique sécuritaire par les nombreux actes terroristes qui s’y sont produits. En effet, des incursions terroristes (la plus récente remonte à un mois où un hold-up à été commis dans une station-service au village Haddada, non loin du maquis d’Amdjoudh).
Aux faux barrage dressés autrefois sur les CW147 et 128 en passant par les nombreux kidnappings de membres des familles de commerçants et d’investisseurs, cette circonscription aura souffert particulierement avant l’implantation d’une Sûreté de daïra, car devons-nous le rappeler, il n’y a pas que le terrorisme islamiste qui frappe de plein fouet cette collectivité, le grand banditisme a également sévi à travers quasiment tous les villages.
Il faut dire que la situation géographique de cette daïra située entre trois des plus importantes bases arrières des islamistes de l’ex-GSPC à savoir Amijoudh au nord, Elmaj au sud et Boumhani à l’ouest, fait que son territoire demeure l’un des plus indiqués pour les acolytes de Droukel pour commettre leurs ignoble actes. Il mérite, cependant de signaler qu’une nette amélioration du climat sécuritaire aura été constatée par la population depuis l’inauguration de la toute nouvelle Sûreté de daïra. Le remarquable travail effectué par les éléments de cette sûreté reste incontestable et ce n’est certainement pas ce rapt du boulanger et cet attentat au véhicule du 10 novembre 2007 qui va remettre cela en cause. Faudrait-il rappeler que les policiers ont évité une catastrophe en déjouant le plan des terroristes qui visait à tuer le maximum de monde lors de cet attentat au véhicule piégé au chef-lieu de daïra. C’est dire enfin que tout le monde s’est réjoui qu’il n’y ait pas de pertes humaines ce jour-là et la campagne de condamnation de cet acte, et par-là même un soutien aux services de sécurité, notamment par la classe politique locale demeure sans équivoque et sans ambages. La vigilance doit quand même être plus accrue.
I. L.