La secrétaire régionale du Centre de l’Organisation nationale des victimes du terrorisme Mme Fatima Halaïmia ne cesse de crier son désarroi quand au silence de l’état face au décret d’application pour l’indemnisation des victimes de dégâts moraux et matériels du terrorisme qui est toujours actif et ce, depuis 16 ans.
Ainsi Mme Halaïmia fait appel dans un communiqué dont la Dépêche de Kabylie détient une copie au président de la République afin qu’il complète la charte pour la paix en promulguant, en urgence une ordonnance complémentaire en faveur des victimes du terrorisme afin de les sortir de leur précarité, la discrimination et l’exclusion auxquelles ils font face quotidiennement au moment où le Trésor algérien est florissant à ce sujet. Mme Halaïmia déclare : » Nous n’avons pas besoin d’argent mais juste d’un prêt pour se relancer dans la vie ainsi qu’une prise en charge par l’état et d’un abri pour les milliers de familles victimes de terrorisme qui sont depuis des années à la rue sans que les autorités ne daignent lever le petit doigt.
Je dénonce aussi le méprit des pouvoirs publics. Nous demandons l’arrêt des outrages des liquidations judiciaires par le décret exécutif N° 06-132 du 03 avril 2006 article. 04 et signé par le chef du gouvernement qui est président de la commission interministérielle chargé des investissements ajouté à celà la direction générale du Trésor public qui a ordonné au banques CPA et BDL de reprendre les poursuites engagées à l’encontre des victimes du terrorisme non indemnisées et d’user de tous les moyens de recouvrement des créances dues par le recouvrement forcé par la liquidation judiciaire. » Ainsi, l’ensemble des victimes du terrorisme demandent l’arrêt des outrages de liquidation et la prise en considération de leurs doléances par la justice et la Ligue nationale des droits de l’homme et fait appel au président de la République de prendre des mesures urgentes et appropriées pour la prise en charge des victimes pour leur permettre de rembourser leurs dettes et leur assurer un revenu pour vivre dignement.
Merbouti Hacene