59 dos d’âne sur 27 km !

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Entre le village Tarihant, de la commune de Boudjima, jusqu’à la ville de Tizi-Ouzou, soit une distance de près de 27 km, l’on compte 59 dos d’âne. Soit plus d’un ralentisseur tous les 500 m.

Le village Djebla, dans la commune de Ouguenoun a été “quadrillé” par les ralentisseurs, où l’on compte plus de 35. Cette réalité est constaté à travers les différentes localités de Tizi-Ouzou.

Les automobilistes ne cessent de se plaindre de ces désagréments. Mais les transporteurs sont les plus touchés, du fait qu’ils circulent sans cesse sur ces routes. Le recours aux ralentissuers est devenu un fait anodin, et n’importe qui peut en décider d’instaurer un dos d’ane là où il veut.

Cela provoque en la colère des transporteurs qui recourent à des mouvements de grèves, comme c’est le cas des transporteurs de Ouaguenoun et de Boudjima, en grève depuis mardi. D’autres mouvements de protestation ont été également observé, il y a quelques mois à Makouda.

Les transporteurs accusent les particuliers et les autorités de poser anarchiquement des ralentisseurs sur les axes routiers. Les citoyens accusent à leurs tours les automobilistes de non-respect du code de la route. D’ailleurs, les décisions de recours à la pose de ralentisseurs, viennent souvent, suite à des accidents. Plusieurs personnes, particulièrement des vieux et des enfants, ont été fauchés par des chauffards â Ouaguenoun, Boudjima, Makouda… etc. Parmi les victimes de la route, l’on compte des décès et des handicapés. Selon les transporteurs et par malice, certains commerçants réclament des ralentisseurs devant leur commerce.

Cela pour obliger les automobilistes à ralentir et pourquoi pas à s’arreter carrément pour acheter ou consommer. Si aujourd’hui les transporteurs expriment leur colère et réclament leur suppression les simples citoyens vont à leur tour exprimer leur colère, en réclamant plus de dos d’anes, car un des leurs vient d’être fauché par un chauffard.

La solution réside certainement dans l’étude et le respect des normes d’instauration de ralentisseurs. Mais également, il faudra la présence de services de sécurité dans ces régions pour contraindre les automobilistes au respect du code de la route.

M. H.

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