Déjà, l’entrée de cette structure nous fait penser directement à une prison tellement le barreaudage et les portes métalliques s’imposent, sans compter les minuscules guichets aménagés pour la réception des contribuables qui viennent s’y acquitter de leurs impôts ou pour se faire délivrer des documents. Cette cave aménagée en bureaux est un sinistre endroit où les moisissures verdissent les murs et les infiltrations des eaux obligent l’utilisation de parapluies à l’intérieur même des bureaux. L’intérieur des toilettes est plus que répulsif et il faut chausser des bottes pour y entrer et essayer d’éviter le ruissellement des eaux usées qui proviennent certainement des toilettes ou de la tuyauterie des services de la SUC qui occupent l’étage supérieur.
Le taux d’humidité dépasse l’imaginable, en témoigne d’ailleurs le délabrement total des murs et des documents laissés à l’air libre et qui deviennent des chiffons le lendemain.
L’installation électrique, qui relève du bricolage, pour ne pas dire de l’inconscience, jumelée aux infiltrations des eaux est un danger permanent aussi bien pour les employés que pour les usagers. Comme un malheur ne vient jamais seul, les rats sont eux aussi de la partie : ils investissent les lieux dès la sortie du personnel ainsi que le week-end.
Cette situation qui dure depuis l’installation de la recette au niveau de cet endroit, soit plus d’une quinzaine d’années, n’a fait bouger aucun responsable pour essayer d’y effectuer des travaux ou déménager carrément cet organisme.
La dizaine de personnes qui y travaille court des risques de santé très graves à force d’y être enfermé toute la journée, et ceci depuis belle lurette.
Etant locataires des lieux, les services des Impôts ne peuvent-ils pas louer de meilleurs bureaux, d’autant plus qu’il y a disponibilité de locaux avec les actuelles constructions de logements LSP avec locaux commerciaux et de service au rez-de-chaussée ?
A. Gana