Là, il faut bien relever que beaucoup reste à faire puisqu’on est tout juste arrivé à remettre de l’ordre au niveau de cet établissement, un effort dont le staff administratif, sous la direction de l’ex-directeur, s’est fait plutôt un devoir de conscience. Il y a certes des problèmes ayant ressurgi au cours de ces derniers mois, notamment ceux relatifs à l’installation des médecins spécialistes où tout autre problème relatif au fonctionnement dont la rigueur appliquée depuis la venue de ce gestionnaire ne semblait pas pour autant plaire. Pour s’en convaincre, il suffit d’y faire une petite virée et questionner les malades hospitalisés au niveau de cet hôpital. Les mesures d’hygiène, de sécurité et de prise en charge sont appliquées avec rigueur, “ce qui ne semblait pas arranger certains cercles”, nous confient des fonctionnaires de cet établissement. Pour preuve, on n’avait cure des diverses lettres anonymes ayant été balancées “sur le net”, nous apprend-on.
Cependant, et loin de ces problèmes malheureusement fréquents au niveau des différentes administrations publiques où les responsables sont souvent appelés à gérer des humeurs souvent maladroites au lieu de se consacrer exclusivement aux préoccupations de leurs établissements respectifs. Le clanisme et les coups bas font fureur et c’est là où le développement demeure souvent freiné.
Cela dit, et abstraction faite aux raisons ayant motivé ce changement à la tête de cet établissement hospitalier au moment où ce dernier est en phase d’opérer sa mue, il est vivement souhaité que le nouveau directeur soit affranchi des clivages insensés de lutte de clans celui-là même à qui nous souhaitons réussite dans la poursuite des efforts colossaux entrepris par son prédécesseur car l’hôpital de M’chedallah ne mérite pas de replonger dans les ténèbres pour lesquelles il avait mis plusieurs années pour les surpasser et sortir enfin de la sombre auberge grâce aux efforts consentis.
Juba D.