Les médecins vétérinaires fonctionnaires de l’administration publique ont rendu public avant hier, un communiqué dans lequel ils ont affirmé qu’ils se souviendront longtemps du 1er-Mai de l’année en cours, à un moment où tous les travailleurs à travers le monde fêtaient leur journée mondiale, eux étaient obligés de travailler sous la contrainte des réquisitions.
Ainsi, les médecins vétérinaires ont pu démontrer ceci » après 20 jours de protestation nous avons constaté que les lois en Algérie peuvent être violées par quelques responsables dont nous avions cru qu’ils étaient les fervents protecteurs. » Et d’ajouter que » la santé du citoyen est passée en second lieu sinon comment expliqué la réquisition de 25 vétérinaires sur un total de 160 au niveau de la wilaya d’Alger, en plus de la réquisition des médecins vétérinaires au niveau des quelques wilayas, alors que d’autres n’ont rien reçu jusqu’a ce moment. » Ce qui est frappant, d’après le Snvfap, c’est que les vétérinaires des postes frontaliers étaient les premiers à être réquisitionnés, alors que la santé des citoyens est exposée au danger.
De ce fait, le Snvfap dénonce cette situation critique, et a lancé un mot d’ordre à tous les médecins vétérinaires de reprendre la délivrance de documents officiels avec signature et apposition de griffes personnelles. Cette initiative intervient pour ne pas prendre le citoyen en otage et exposer au danger la santé des enfants dans les cantines scolaires, les cités universitaires et d’autres institutions de l’Etat.
Pour montrer sa bonne foi, le Snvfap a déposé au niveau du ministère une demande d’audience au ministre de l’Agriculture et du Développement rural. Même si les doléances du Snvfap n’ont pas été satisfaites, les médecins vétérinaires ont repris la remise des documents officiels à partir d’hier jusqu’à la tenue de leur conseil consultatif national prévu le 8 mai prochain.
L. O.