Le premier Carrefour du livre a ouvert ses portes samedi à la Maison de la culture de Béjaïa avec la participation d’une dizaine de maisons d’éditions. Il s’agit, entre autres, de Alpha Edition, Barzakh et Berti. Cet événement est organisé par la Maison de la culture en collaboration avec les éditions Tira de Béjaïa de l’écrivain et poète Brahim Tazaghart. Une affluence moyenne composée essentiellement d’étudiants et d’enseignants sera de la partie.
Comme le premier jour de la manifestation coïncidait avec la célébration de la Journée mondiale de la liberté d’expression, des prises de parole ont été improvisées autour du thème “La presse et le livre”. Les intervenants ont mis en exergue toutes les difficultés auxquelles font face les journalistes dans leur travail d’information. “L’intégrisme islamiste n’a pas trouvé mieux que de se venger des journalistes” dira Amar Belkodja, écrivain-journaliste.
Sur un autre registre, l’intervenant a estimé que le journaliste algérien doit impérativement se spécialiser afin de se perfectionner.
“Le journaliste algérien n’a pas épousé une spécialité. Le pays doit produire des journalistes spécialisés à l’exemple de critiques littéraires” a-t-il soutenu.
La pénalisation du délit de presse est souvent considérée par les journalistes comme une épée de Damoclès suspendue au dessus de leurs têtes. Les orateurs ont également rendu un vibrant hommage aux hommes de presse tombés sous les balles assassines des islamistes. Plusieurs conférences débat et ventes-dédicaces sont prévues au cours de ce carrefour.
D’ailleurs dans l’après-midi d’hier, Amar Belkhoudja, journaliste et écrivain était au rendez-vous au stand des éditions Alpha pour la vente-dédicace de son livre.
D’autres auteurs : Nacer Arbane, Mohamed Ghobrini, Fayçal Ouaret, Tahar Ould Amar et bien d’autres sont attendus également pour des ventes-dédicaces et des rencontres avec les lecteurs les prochains jours.
D. S.