Le conflit opposant le conseil syndical à la direction de l’entreprise au sein de l’Enel Azazga a connu son dénouement avant-hier, en fin d’après-midi. La grève de la faim a été levée et les huit syndicalistes qui ont mené cette action depuis mercredi dernier ont repris hier leur poste de travail.
C’est à l’issue d’une réunion marathonienne que le consensus a été trouvé. Cette énième tractation entre les deux parties a duré toute la journée de dimanche. Ainsi, il a été décidé de réintégrer “dans ses pleins droits”, le cadre licencié. Il était environ 26 h quand la nouvelle tomba. Aussitôt, l’entreprise s’est mise en ébullition, l’heure était à la fête, travailleurs et syndicalistes se félicitaient pour ce qu’ils considèrent comme une “victoire”. Il est vrai que la réintégration de ce chef de service dans ses fonctions constituait l’une des revendications de cette protesta. Ce dernier, originaire de Baghlia, a tenu d’ailleurs à se rendre sur les lieux pour remercier ses camarades pour leur soutien. Il est à noter qu’avant de rejoindre leurs domiciles respectifs les huit syndicalistes ont été d’abord transportés à l’hôpital d’Azazga pour consultation d’usage. Ils ont regagné leurs familles sains et saufs pour se lever hier matin et se rendre au travail. Les choses reprennent ainsi le cours normal à l’image d’ailleurs de l’entreprise qui aura vécu une semaine perturbée. Tout le monde doit en fait s’en féliciter pour cette issue, peu importe, doit-on dire des concessions faites de part et d’autre l’essentiel peut être c’est cette sortie de crise qui s’est faite, bien entendu. Il faut dire que le bras de fer, direction- le conseil syndical, n’a que trop duré.
Les séquelles de la grève de la faim commençaient d’ailleurs à se manifester chez les grévistes. Une grève qui aura donc duré cinq jours, elle a été enclenchée, pour rappel, mercredi passé et le dénouement de l’affaire s’est fait par une négociation serrée, conclue par la signature d’un protocole d’accord entre la Direction et la section syndicale de l’entreprise, reconnue comme partenaire social, légitime et à part entière.
M. O. B.
