La deuxième édition du Festival du théâtre organisée par la Maison de jeunes de Aïn Zaouia, avec la collaboration de l’APC, a débuté le week-end dernier. Au premier jour de cette semaine théâtrale, un carnaval rassemblant des enfants déguisés pour l’occasion avec des vêtements aux couleurs différentes — une manière de donner à cet événement culturel un caractère festif — se déroulera à Aïn Zaouia. Le défilé sillonnera la principale artère de la ville de Aïn Zaouia. En présence des autorités locales, le coup d’envoi de cette manifestation a été donné par le premier vice-président à l’APC, lequel dans une brève allocution a souhaité la bienvenue à tous les participants. Et pour mieux démarrer, les organisateurs à leur tête Amar Sellami, un professionnel des arts dramatiques, ont tenu au préalable à mettre sur scène les enfants de la localité. Ainsi, en l’espace d’une demi-heure, la troupe de la Maison de jeunes constituée d’une vingtaine d’enfants a étonné le public par la qualité du spectacle qu’ils ont joué. C’est une pièce autour d’un thème sensible puisqu’il a trait au parcours révolutionnaire des Algériens engagés dans la lutte armée, cela sous forme d’une chorégraphie accompagnée de chants patriotiques et de poèmes de Moufdi Zakaria. Le deuxième spectacle programmé revêt un aspect tout à fait différent, du fait qu’il s’agit d’une pièce théâtrale intitulée “El Harragua”, interprétée par la troupe Affak de la commune de Si Mustapha. Admirablement jouée par des jeunes comédiens formés dans le cadre associatif, cette pièce théâtrale développe un problème de société d’actualité, mais en lui donnant une dimension allant au-delà de nos frontières, d’autant que le personnage principal est un Africain tenté avec d’autres Algériens de traverser la Méditerranée.
M. Haddadi
