Pour l’octroi des 100 locaux commerciaux en réalisation à la ville de Seddouk et qui seront fin prêts incessamment, la procédure de distribution au lieu d’être simplifiée à été au contraire compliquée pour les jeunes qui ne savent plus où donner de la tête pour parvenir à constituer leurs dossiers et à qui les adresser “Comme c’est un projet financé par le budget de la wilaya, c’est la commission de wilaya constituée à cet effet qui se chargera de la distribution des locaux. On nous a demandé de désigner 4 éléments qui siégeront au niveau de ladite commission. Chose faite. La liste qui leur a été adressée comprenait le président de l’APC et 3 élus”, explique le maire qui informe par ailleurs que les jeunes demandeurs qui se présentent à l’APC pour les dépôts de leurs dossiers sont orientés vers l’ENSEJ de Béjaïa qui est investie des pouvoirs et compétences pour piloter l’opération.
A une question de savoir combien de jeunes ont sollicité l’acquisition d’un local, il dira : “Environ 600 demandes ont été formulées par les jeunes mais nous allons commencer par ceux qui ont érigé avec des moyens de bord bâche en nylon et autres, des baraques artisanales ou commerciales sur les places publiques et les trottoirs”.
La municipalité de Seddouk n’a pas attendu le programme gouvernemental pour réaliser des locaux commerciaux en ville. Pour cela, depuis 1995 pas moins de 20 locaux ont été réalisés et loués aux particuliers qui ont ouvert des commerces, bureaux et autres.
Ce qui est lamentable, c’est le fait que certains ont pris possession des locaux mais ne les ont jamais exploités pendant que des jeunes pressés par le besoin de gagner un bout de pain s’installent avec des moyens de fortune sur les trottoirs, comme cet artisan-cordonnier qui exerce dans des conditions extrêmes d’insalubrité sur un petit espace séparant deux habitations ne dépassant pas un mètre de large.
Tous les jeunes rencontrés ne demandent qu’une seule chose : la distribution équitable de ces locaux.
L. Beddar