Le conflit ayant opposé les étudiants de la faculté de médecine à leur administration a pris fin hier. Après plusieurs jours de grève, et un bras de fer qui s’est sensiblement endurci lors des derniers jours du débrayage, l’administration a fini par céder. On apprend, en effet, par certains délégués du comité local des étudiants que la suspension de la protestation a fait suite à une longue réunion avec les cadres de la faculté.
Une réunion, nous dit-on encore, qui s’est tenue au lendemain d’une assemblée générale durant laquelle les étudiants ont radicalisé leur position jusqu’au report de tous les examens à septembre, l’observation d’une grève illimitée, la fermeture de l’administration… etc. Suite à quoi, l’administration a bien voulu négocier avec les étudiants. Cinq points ont été discutés lors de la réunion, avec, comme point nodal, la révision du nouveau système modulaire que l’administration avait proposé.
De fait, les étudiants ont obtenu que la 6e année de leur cursus soit une “année ouverte”, c’est à dire que l’étudiant peut passer ses examens de rattrapage au même titre que les modules accumulés en dette lors des 4e et 5e année.
Aussi, l’administration a donné son accord pour que les étudiants des sessions spéciales puissent “avoir droit” à des tests d’évaluation qui leur seront consacrés. De même que la reconduite du système qui permet à l’étudiant de 5ème année d’examiner en rattrapage pour obtenir les modules qu’il a en dette en 4ème.
Le dernier point de la rencontre a été consacré à la prise en charge de l’étudiant dans la structure hospitalière. Pour cela, une conférence se tiendra, avant le 5 juillet prochain, à l’auditorium de Hasnaoua avec la participation des représentants du CHU, de l’administration de la faculté de médecin et des étudiants aux fins de débattre sur l’enseignement du futur médecin, de ses stages pratiques, et ses support pédagogiques notamment
Ahmed B.