Le chef-lieu de la commune de Chabet El Ameur, 38 km au sud-est de Boumerdès, était hier en effervescence.
Venues des hameaux avoisinants de Amara Soufla et Ath Braham, plus de 600 personnes se sont attroupées durant de nombreuses heures, ce dimanche devant le siège de l’APC, réclamant l’amélioration de leur condition de vie.
Les nerfs à fleur de peau, les protestataires ont exigé la présence de la première responsable de daïra ou un quelconque délégué de la wilaya pour leur soumettre directement les doléances des villages concernés. On déplore, pêle mèle, le manque d’eau qui atteint, en été, chaque année un seuil insupportable, le mauvais état des routes, l’inexistence d’un plan d’assainissements des eaux visées et l’insuffisance de la couverture sanitaire.
L’on s’appesantit sur le problème d’eau, d’autant que de nombreuses municipalités environnantes- à l’exception du grand centre urbain de Chabet El Ameur sont régulièrement alimentées depuis janvier dernier à partir du barrage de Taksebt “ à Chabet, on paye encore à prix fort la citerne d’eau à chaque passage des revendeurs de ce précieux liquide”, s’inquiètent les contestataires.
La chef de daïra qui s’est rendu vers cette localité en milieu de journée a promis une enveloppe financière pour le revêtement des routes de Amara Soufla et Ath Braham à partir du mois de juillet prochain. Et après concertation avec ses supérieurs hiérarchiques de la wilaya, elle compte régler les autres problèmes minant le quotidien de ces villageois.
Les protestataires menacent de recourir à d’autres actions similaires au cas où leurs doléances n’auraient pas de suite.
Salim Haddou