La FAVB qui doit organiser le 9e mondial des moins de 19 ans, et la FABB qui organise la 23e édition du championnat d’Afrique se disputent la mythique salle Harcha.Le motif de cette querelle est qu’il est quasiment impossible pour ces deux fédérations de disposer de cette salle, qui à une période coïncide avec le début de saison d’une équipe alors que l’autre équipe doit clore la sienne.Il est donc impératif que l’une fasse marche arrière soit pour retarder ses échéances, soit pour utiliser d’autres infrastructures. Pour l’heure, les deux fédérations campent sur leur position et ne veulent pas reculer.Il est vrai que la “priorité” reviendrait au volley-ball où les équipes ont finalisé leur dossier depuis de longue date, et dont il ne reste que sa mise en œuvre, et que si changement il y a, tout le processus en serait bouleversé.Donc, il ne reste que l’aternative de laisser la programmation du mondial du volley-ball telle quelle et de s’entendre avec la FABB qui doit céder la salle Harcha compte tenu de l’importance de l’événement.A défaut, et pour éviter que des querelles de clocher ne prennent le dessus sur l’essentiel, les hautes autorités de l’Etat doivent intervenir pour trancher dans ce litige qui, en fait, n’en est pas un.Entre-temps, nous assure-t-on, l’assemblée générale de la FAVB, réunie vendredi passé, a retenu le principe de porter le problème à l’arbitrage d’abord des pouvoirs publics et de l’opinion publique par la suite.D’ici là, nous espérons que la sagesse prédominera et l’emportera, car que ce soit le mondial ou le CAN… ce sont en fait, deux évenements où l’on doit absolument se distinguer… mais autrement.
M. Oulhadj