Voulant propager cette histoire d’augmentation du prix du ticket de bus, les transporteurs de la commune de Tizi N’Berber, assurant la desserte Tizi N’Berber-Aokas, avaient observé une grève durant la journée du mardi, mettant ainsi dans l’embarras les citoyens fort nombreux qui font la navette quotidiennement pour se rendre à leur lieu de travail à Aokas ou encore à Béjaïa.
L’anarchie qui règne dans le secteur des transports à Béjaïa a poussé les transporteurs à augmenter unilatéralement le prix du ticket et les citoyens à riposter par le blocage des routes à travers la majorité des villes de la wilaya. Voulant certainement justifier ces augmentations par la cherté de la pièce détachée ou carrément la cherté de la vie, les transporteurs oublient de se conformer tout d’abord à la réglementation. En effet, la majorité des fourgons desservant les quartiers et les communes rurales, n’ont aucun registre de commerce ni autorisation de transport sur une ligne déterminée. Cela implique tout simplement un non-payement des impôts en plus des risques pris en transportant le public sans y être autorisé. Par ailleurs, nonobstant ces irrégularités, ces transporteurs se font remarquer en créant une anarchie totale sur les lieux de stationnement à Aokas sur le CW 15, à hauteur de l’ex-Poste. Ces derniers en stationnant d’un côté comme de l’autre de la route perturbent la circulation des automobilistes qui l’empruntent. cela engendre souvent des bouchons notamment aux heures de pointe. Il est grand temps que les responsables en charge de ce secteur et les syndicalistes des transporteurs se mettent autour d’une table pour faciliter la tâche aux transporteurs clandestins de régulariser leur situation et de décider de la tarification à appliquer une bonne fois pour toute, car les citoyens refusent d’être l’otage de cette situation.
A. Gana