Plusieurs personnes du village Aït Frah ont été hospitalisées, après des troubles gastriques se traduisant par des vomissements et des diarrhées. Un appel “à ne pas consommer l’eau du dernier lâcher hydrique” a été vite fait par un résidant du village que déjà les habitants se sont rués sur les bouteilles d’eau minérale. Les stocks disponibles dans les magasins ont été épuises. Mais le doute persiste sur la cause des troubles et rien n’indique de façon certaine que ce soit dû à l’eau du robinet. En attente de conclusions médicales, les supputations vont bon train. Les personnes atteintes sont en fait localisées dans un quartier alors que si un agent péthogène était présent dans l’eau, des cas similaires auraient logiquement été enregistrées dans l’ensemble de l’agglomération. Il est vrai que des travaux de rénovation de conduite sont entrepris couramment par des habitants qui font appel de leur chef à des artisans sans que les mesures de précaution soit maximalisées, alors que les conduites d’eau potable et d’assainissement se chevauchent souvent dangereusement sous les venelles villageoises. Il est donc possible qu’une intrusion d’eau usée ait pu concerner la conduite terminale d’un groupe de maisons.
Les fêtes estivales apportent aussi leur lot d’imprudences en matière de conservation des viandes, les moyens de réfrigération domestique étant souvent sans commune mesure avec les grandes quantités nécessaires au festin collectif.
M. Amarouche