l « Je suis venue assister à l’hommage. Je suis très contente que son village lui rende hommage. Je remercie l’association de mon village, Tafat. Bob était quelqu’un qui a beaucoup travaillé.
Il a été à Annaba, Béjaia, en France, en Belgique… Il aimait le théâtre et le public l’aimait aussi. Il a été très attaché à son village. Boubekeur était aussi attaché à sa famille. Il était très estimé de mon père qui était handicapé et de ma mère qui n’a pas survécue au chagrin de sa disparition. Et de son côté, ma famille l’encourageait dans ce qu’il faisait. Depuis son installation en France, où il a beaucoup travaillé avec des artistes de talents, il n’a pas cessé d’activer. Même s’il était malade, il écrivait sur le lit de l’hôpital. Je tiens à souligner que nous, sa famille, nous n’avons jamais touché ses droits d’auteur. J’ai été voir mais sans résultat. Même en France, il a déposé ses œuvres pour préserver ses droits, mais dix ans après sa mort, rien de nouveau à ce propos. Pour ce qui est de la Télévision nationale, je tiens à préciser qu’elle ne cite Boubekeur et ses œuvres que très rarement. C’est décevant, car tous nos artistes morts ou vivants subissent cette censure. Mais ce qui me réconforte, ce sont ces hommages que son village lui rend chaque année.