Idir ou l’art de voir loin devant, sans perdre ses repères loin derrière…

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Idir, de son vrai nom El-Hamid Cheriet, est par consensus de ses pairs l’artiste numéro 1 au hit parade de la chanson kabyle, du moins parmi les vivants. Cette distinction lui a été accordée même par l’immense Zinedine Zidane qui l’avait choisi lors de son déplacement à Alger pour l’accompagner. Bien avant, le président français Jacques Chirac lui avait attribué l’ordre national de la Légion d’honneur un certain 13 juillet 2004. C’est une haute reconnaissance même si Idir raconte l’avoir reçue par courrier. Mais tout ça ne l’a pas flambé…

Autant il parait une montagne de loin, autant il passe pour le plus simple des êtres à l’approcher. Très courtois, sociable, d’un humour fin mais il est très carré quand il s’agit de choses sérieuses… Le travail, les valeurs, les origines, ça ne badine pas avec ça chez Idir ! Il est resté viscéralement attaché aux racines. Il ne se séparerait pour rien au monde de sa maman par exemple. Chez lui, en France où il vit dans un village en retrait de Paris, dans son salon, à côté de son piano, le coin de l’artiste, Idir a en permanence le regard sur la Kabylie, Massinissa, et Matoub. Il a les trois cadres, juste là en face de lui, à portée de main, comme le montre la photo. Cette dernière se passe d’ailleurs de tout commentaire.

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