Kamel Igmane est absent de la scène artistique algérienne depuis plusieurs années maintenant mais ses albums marchent toujours bien. Avec son style plutôt porté vers l’oriental, l’artiste a réussi dès le départ à se faire un public qui lui est resté fidèle malgré son retrait. «Mon rêve est d’aller retrouver ce public qui m’a fait en Algérie», souhaite Kamel qui passe pour l’artiste kabyle le plus apprécié de la gent féminine. Au sujet de son penchant pour la musique orientale, l’artiste avoue : «J’ai toujours eu un penchant pour la musique orientale, et je pense qu’il est un peu plus prononcé maintenant qu’on a les moyens de s’exprimer techniquement par rapport à l’époque. Dès mon jeune âge, durant les années quatre-vingt, j’ai côtoyé le monde de la nuit à Paris. Ça m’a permis d’approcher un peu tous les styles mais je me suis naturellement retrouvé dans l’oriental. C’est fin, c’est doux, et ça me convient, étant quelqu’un de très sensible». Voilà des mots d’un tombeur de charme… D’ailleurs, une blague qu’on attribue à Kamel du groupe «Thighri» dit que «celui qui cherche à se marier n’a qu’à aller voir dans un gala de Kamel Igmane…»