La femme bouirie a été conviée, dans la nuit du vendredi, à une fête initiée par la Direction de la culture en collaboration avec l’école Nada et l’hôtel Sofy. Sabrina. La directrice de Nada a agrémenté les tables de ses convives de véritables pâtisseries de maître. Nada, qui a mobilisé une salle des fêtes pour l’occasion, ne se limitera pas au seul exercice de recevoir ses hôtes, en véritable “maîtresse’’ de maison, elle reste aux aguets du moindre détail. Ont pris par à cette soirée, des pensionnaires de l’hospice de Bouira. La manifestation a été l’occasion pour remettre des cadeaux à toutes ces femmes, pour la plupart délaissées par leurs familles. La soirée a été pour elles un grand bol d’oxygène. D’ailleurs, elle ne se lasseront pas de se déhancher sur font de zorna qui égayait sporadiquement la soirée. Le malouf exécuté superbement par Dalila Naïm envoûtera un public féminin rarement convié à quitter les cuisines. La soirée durera jusqu’aux alentours de minuit. Il y a lieu de souligner que cette nuit artistique n’aurait pas connu un tel succès sans l’apport de Nada, qui désormais se déclare partenaire de la culture.
Ceci est le cas aussi des professionnels du béton qui par la voix de leur Union s’engagent à venir à la rescousse de la culture. Espérons que l’on comprendra enfin que la culture est l’affaire de tous.
T.O.A.