Des acquis et… des insuffisances

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D’abord, la fin des pénuries d’eau dans la commune de Souk El Tenine, invraisemblable il y a peu, est bel et bien réelle. Le projet d’adduction d’une grosse conduite AEP au réseau existant à partir du travail du plateau de Mechtras a été achevé et réceptionnée officiellement, durant la saison estivale écoulée. Le chantier en question a coûté au Trésor public une enveloppe de plus de 11 millions dinars.

Les réalisations…

Une réalisation, qui a définitivement mis la région à l’abri de ces interminables pénuries, qui sévissaient dans les villages de Agouni Boufal, Sidi-Ali Moussa, Aït Izid et Tighilt Mahmoud.

Et ce n’est pas fini, puisque la commune de Souk El Tenine, a été dotée d’un nouvel “Hôtel de Ville” et d’un lycée dont les travaux ont déjà débuté mais accusent néanmoins un grand retard.

Le lieu d’implantation, situé à une petite encablure du chef-lieu de commune est des plus adéquats pour un établissement du secondaire.

Au terme de sa réalisation, celui-ci permettra, à coup sûr, de décongestionner les deux lycées de Maâtkas au sein desquels les élèves de Souk El Tenine poursuivent leur cursus, et par là même, rapprocher ces derniers de leur lieu de résidence. D’autres infrastructures ont été également réalisées dans la commune de Maâtkas.

Il s’agit d’abord du nouveau siège de daïra, déjà fonctionnel depuis plus de trois ans, c’est un immeuble de trois étages, d’une belle architecture, ainsi qu’une sûreté de daïra, également opérationnelle depuis 18 mois, de l’aménagement du chef-lieu tirant à sa fin, du bitumage du CW 147 reliant la circonscription au chef-lieu de wilaya et de plusieurs chemins intercommunaux et vicinaux, de l’implantation d’une agence Sonelgaz, de coopératives privées en chantier, de l’ouverture de pistes agricoles pour certaines villages, etc.

Le défi…

Concernant des projets en chantier et déjà entamés, l’on citera, entre autres, une école primaire, la 27e au village Bouhamdoune, 10 logements sociaux à Souk El Khemis et environ 688 aides à l’habitat rural en cours de consommation, de plusieurs réseaux d’assainissements déjà effectués…

En tout état de cause, les efforts consentis par l’Etat en vue de redynamiser le développement rural dans cette contrée, demeurent insuffisants pour rattraper tout le retard accumulé durant les deux dernières décennies, et ce nonobstant la volonté des autorités locales pour faire de Maâtkas une citadelle en matière de développement local.

Pour l’heure, le satisfecit n’est pas entier, mais des efforts ne manqueront certainement pas d’être fournis et conjugués du côté des pouvoirs publics et de la société civile pour déclencher un nouveau déclic qui puisse faire rayonner Maâtkas dans tous les secteurs.

Idir Lounès

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