«A peine elles couvrent les besoins de 600 000 habitants»

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Le hall de la Chambre a été l’espace où ont été mises en exergue les différentes cultures qui caractérisent une wilaya à vocation essentiellement agricole : la céréaliculture, l’oléiculture, l’apiculture… Une production globale qui, estime le directeur du secteur, ne couvrirait globalement que les besoins d’une population de 600 à 700.000 habitants.

Cela étant, quelques produits couvrent très largement les besoins de Bouira. Cette couverture est à hauteur de 100% pour les céréales, 260% pour la pomme de terre, 110% pour l’huile d’olive, 330% s’agissant d’oeufs et 135% pour les oignons.

Intégrant dans sa politique les notions de «durabilité», de «résultats à travers le contrat de performance» et de «sécurité alimentaire en tant que garant de la souveraineté nationale», le secteur de l’agriculture à Bouira a enregistré, entre 2000 et 2007, les résultats suivants : plus de 82% pour les produits maraîchers, plus de 20 % pour les céréales, plus de 192,5% pour la viande(rouge et blanche), plus de 77 % pour les fruits, plus de 26,6% pour la pomme de terre et plus de 73% pour l’œuf. Ces résultats appréciables sont condamnés à maintenir le cap et à aller crescendo grâce à ce contrat de performance auquel sont soumis les agriculteurs (toutes productions confondues) de la région. A ce propos, les objectifs assignés à l’horizon 2013 en terme de taux de croissance, notamment s’agissant de produit considéré par le secteur de stratégique et d’essentiel, sont, à titre indicatif, de l’ordre de plus de 13% pour les céréales, plus de 20% pour la viande blanche, plus de 15% pour les produits maraîchers et plus de 15% pour la pomme de terre. Il est vrai que la menace qui pèse sur l’avenir de la planète en terme d’alimentation, à cause essentiellement du dérèglement climatique, de l’accroissement de la population, du recours croissant aux biocarburants et la déforestation, pèse aussi sur la planète Bouira. Cependant, avec ses trois barrages qui totalisent 840 millions de m3 et autres ouvrages (retenues collinaires, forages, puits, captage de sources), la wilaya peut se targuer d’avoir des capacités hydriques enviables à même de concrétiser les objectifs qu’elle s’est assignés. Cela dit, cet avantage hydrique ne suffit pas à lui tout seul : la volonté des 14 281 producteurs inscrits dont 47,13% dans la céréaliculture reste déterminante. «Il est clair que la mise en synergie des efforts de tous les intervenants est impérative mais il reste entendu que l’essentiel de cet effort est attendu de nos agriculteurs», dira dans son allocution le directeur du secteur à Bouira.

T.O.A.

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