Au niveau des maternités et des centres de vaccination des polycliniques, certaines infirmières et puéricultrices font des efforts donner des explications aux mamans sur le vaccin contre le bacille HIB et son rôle dans la prévention contre des maladies graves, voire mortelles telles la méningite et la pneumonie.
Ce vaccin sera administré aux bébés dès 3 mois. Une deuxième dose est prévue à 4 mois, et une troisième à 5 mois. Un rappel est prévu à 18 mois. Mais ces informations ne sont pas à la portée de toutes les mamans « grâce » à certaines puéricultrices qui font dans “l’avarice” des éclaircissements quant à ce vaccin. C’est celle-là mêmes qui ne vous donnent aucune recommandation à la suite d’un vaccins quant à l’attitude à prendre face à un pic de fièvre chez votre enfant.
Ceci dit, ce vaccin sera administré en même temps que celui adoptes contre le DTC (Diphtérie-Tetanos-Coqueluche). Selon les explications du ministère de la Santé, le bacille HIB est l’une des causes majeures de mortalité dans le monde chez l’enfant de moins de 5 ans. 52 % des mortalités par méningite sont causées par le HIB, qui peut causer d’autres maladies graves notamment chez les enfants âgés de 4 à 18 mois.
Il semblerait également que l’incidence des méningites bactériennes purulentes a connu une baisse significative en Algérie, passant de 7,16 cas pour 100.000 habitants en l’an 2000, à 1,87 cas pour 100 000 habitants en 2007, relevant que 23,9% de ces méningites bactériennes purulentes sont dues au HIB. Ces dernières laissent des séquelles graves telles que la surdité, les troubles du langage, le retard mental et le retard du développement moteur. Alors un seul conseil aux mamans. Attention aux oublis ! Pour celles-là mêmes qui n’ont pas eu droit à des explications au niveau des centres de vaccination, en voici quelques unes avec l’historique du vaccin. La bactérie Haemophilus influenza est un coccobaccille à gram négatif, appelée aussi bacille de Pfeiffer. Le sérotype B de cette bactérie est une souche invasive que l’on retrouve dans la plupart des cas pathogènes, le plus souvent chez les enfants de 0 à 5 ans. Les enfants se contaminent entre eux par l’intermédiaire des gouttelettes de salive et de jouets souillés. Après colonisation du pharynx, la bactérie peut diffuser dans la circulation sanguine et entraîner des pneumonies, des méningites… HIB est ainsi responsable de 30 à 50% des cas de méningites chez les nourrissons et les jeunes enfants de moins de 5 ans. Dans la plupart des pays développés, la vaccination est fortement recommandée pour tous les nourrissons, depuis bien des années.
Ce qui a permis de baisser considérablement les pathologies liées à cet agent infectieux. Par définition, L’Haemophilus influenzae de type b : synonyme de bacille de Pfeiffer (1892). Bacille agent d’infections respiratoires et de méningites purulentes chez l’enfant.
Il faut savoir qu’ailleurs, la vaccination contre la méningite à méningocoques se fait depuis des années. C’est depuis 2002, que de nouveaux vaccins permettant de lutter contre la méningite à méningocoques C ont commencé à être commercialisés, notamment dans la plupart des pays européens.
Ils permettent de protéger efficacement les nourrissons dès l’âge de deux mois, les enfants et les adultes. La vaccination reste la seule solution pour prévenir durablement cette maladie mortelle. Le nombre de cas de sérogroupe C est en pleine augmentation même en Europe. Selon un magazine français spécialisé en médecine infantile, cette évolution apparaît d’autant plus préoccupante que sa virulence est particulièrement spectaculaire.
Cette forme de méningite est mortelle dans plus de 10 % des cas, malgré l’antibiothérapie elle peut entraîner des séquelles lourdes et définitives. En Angleterre, la situation épidémiologique a conduit les autorités à mettre en route une vaccination de masse, qui a permis de réduire de 90 % l’incidence des infections à méningocoques C en seize mois chez les populations les plus à risque. Une enquête parue dans la célèbre revue British Journal of Medicine témoigne du rapport positif coût-efficacité du vaccin Outre-Manche.
Outre-mer, trois vaccins sont disponibles. Le vaccin conjugué contre le méningocoque de sérogroupe C, le vaccin contre les méningocoques des sérogroupes A+C, le vaccin tétravalent contre les méningocoques des sérogroupes A,C,Y,W135 réservé aux centres agréés de vaccination. Ce dernier est obligatoire pour les personnes se rendant en pèlerinage à La Mecque (Hadj ou umrah), la vaccination doit dater de plus de 10 jours et de moins de trois ans. Concernant les autres voyageurs, la vaccination contre le méningocoque est recommandée aux enfants de plus de 2 ans et aux jeunes adultes se rendant dans une zone où sévit une épidémie, aux personnes quel que soit leur âge, se rendant dans cette zone pour y exercer une activité dans le secteur de la santé ou auprès de réfugiés, aux personnes se rendant dans une zone d’endémie (ceinture de la méningite en Afrique) au moment de la saison de transmission dans des conditions de contact étroit et prolongé avec la population locale. A contrario, la vaccination n’est pas recommandée pour les voyageurs séjournant brièvement dans une zone d’épidémie mais ayant peu de contacts avec la population locale.
C’est seulement en 2003, que sont apparue les recommandations vaccinales concernant les infections invasives à méningocoques C (hors voyageurs) sont apparu en France. Alors pas de soucis, nous ne sommes pas aussi en retard que nous le croyons. Seulement, ce vaccin fait seulement ses premiers pas.
Ce qui impliquerait un manque flagrant de communication. Au moindre doute, il ne faut jamais hésiter à contacter son pédiatre. Des pédiatres qui se plaignent, au passage, de « l’oubli » des autorités concernés de les tenir au courant du nouveau calendrier de vaccination, en envoyant des notes.
Ceci dit, la méningite est une maladie mortelle, mais une maladie qu’on peut aujourd’hui prévenir. Il serait dommage de s’en passer. Alors, on ne cessera jamais de le dire, gare aux oublis !
Samia A. B.