Le marché joue le rôle d’une bourse

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S’il y a bien une localité par où transite abondamment la figue sèche, c’est bel et bien Aomar, laquelle par cet état de fait est devenue une sorte de bourse où l’on fixe le prix de ce produit agricole.

L’exemple de lundi passé, journée de marché à Aomar, où on a remarqué une forte présence de commerçants venus du centre, de l’est et même du “petit sud”, confirme la réputation acquise par cette localité dans la réception de ce produit sec. Aussi, du fait des insignifiants stocks emmagasinés ici et là, le temps consacré à sa commercialisation au marché, note un vendeur est “très court, à 8 h, qu’ils aient vendu au pas, ils évacuent leur marchandise du marché”. Les retraits des grands tonnages de figues sèches du marché, permettent d’éviter une baisse du produit vers 10 h, et sécurisent ainsi le prix des petites quantités restant sur le marché.

A l’origine de cette vigilance, et de ces mesures de protection des prix, note le commerçant “c’est la crainte que se renouvellent les mauvaises expériences, il m’est arrivé d’acheter en gros à 110 DA/kg, et de voir la même marchandise chuter à 80 DA aux environs de 10 heures”.

Mais l’acharnement des producteurs, et autres intermédiaires à vouloir vendre avant début décembre reste toujours incompris, une énigme que seul quelqu’un du milieu tel mon introducteur peut éclaircir : “Tout simplement, dès l’entrée de l’hiver les ménages ne consomment pas beaucoup de ce fruit sec.”

A. Chérif

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